On nous demande ici d'examiner quels sont les rapports entre deux notions qui appartiennent toutes deux au domaine de l'activité de l'homme, à savoir, l'art et la philosophie. Spontanément, nous sommes portés à faire la différence entre ce qui ...
Voir le corrigéLa fidélité est communément tenue pour être une grande vertu. En effet, il y a fidélité chaque fois que je conforme ma conduite à un engagement. L’homme fidèle reste constamment dans la ligne qu’il s’était d’abord fixée. Pourtant, la question qui nous est posée semble bien présupposer que " rester fidèle " est une attitude qui fait problème, puisqu’elle est à interroger. Se demander s’il faut rester fidèle...
Voir le corrigéFaut-il donc se méfier de l'amour? Ie, d'abord, l'amour, au lieu d'être une source de bien, de bonheur, de plaisir, ne serait-il pas source de maux (malheur, souffrance autant physique que morale, et contraire à la morale)? N'est-il pas alors, dans ce cas, de l'ordre de l'erreur, de l'illusion? ...
Voir le corrigéJ'ai essayé de reprendre ce qu'il y avait dans mon cours, en me demandant, ce que vous devez impérativement faire le jour du bac : j'ai un cours, toute dissertation me demande d'utiliser les grandes doctrines ou grands concepts vus dans ce cours : comment puis-je les utiliser ici ? de même, la problématique centrale du cours, est-ce que je peux la reprendre ici ?
Voir le corrigéLa Bible nous raconte, à propos de l’origine des langues, un mythe : c’est le mythe bien connu de la tour de Babel. Dieu, pour punir les hommes qui n’arrêtent pas de se disputer entre eux, décida de diviser la langue qui, à l’origine, est la même pour tous, en de multiples langues. A partir de l’origine idéale, celle d’une langue universelle, qui est aussi, on le voit, l’idéal d’une humanité une et unie, on en est venu à une pluralité, semble-t-il irréductible, des langues. Chaque nation a dorénavant sa propre langue. Mais la langue universelle n’a-t-elle jamais eu d’existence ailleurs que dans le récit biblique? Et peut-elle jamais être réalisée?
Voir le corrigéLa liberté est, si on la définit d’une manière générale, un pouvoir de faire ou de ne pas faire (on appelle ce pouvoir le " libre arbitre "), capacité à être le propre principe de ses actions, sans être contraint par rien d’extérieur à nous. Or, on a coutume de parler de la liberté en plusieurs sens, i.e., d’attribuer la caractéristique d’être libre en fonction de considérations différentes. Par exemple, on dit d’un tel qu’il est libre parce qu’il n’est contraint par rien ni personne à agir de telle sorte, i.e., parce qu’il n’est pas esclave
Voir le corrigéOn ne doute spontanément pas, du moins en philosophie, ou dans les sciences, qu’il puisse exister une « nature des choses » . Ce que cherche le métaphysicien, ainsi que le scientifique (si bien sûr il n’est pas instrumentaliste mais réaliste, ie, s’il considère que les théories scientifiques visent, non pas à être des fictions utiles pour le calcul, et la pratique humaine, mais des miroirs de ce à quoi ressemble réellement le monde), c’est l’essence des choses, leur constitution intrinsèque.
Voir le corrigéMenace pour l’humanité : elle pourrait alors la faire disparaître ? ou lui enlever les caractéristiques qui font de lui un homme digne de ce nom ? (conscience, raison, liberté, esprit, etc.)
Voir le corrigéVous trouverez ici un exemple de plan. Je n'ai pas rédigé la dissertation mais j'ai préféré vous donner les grandes lignes du développement, ainsi que les distinctions conceptuelles et/ ou les auteurs à employer
Voir le corrigéSpontanément, la question qui nous est posée frappe par son caractère paradoxal. Comment peut-on envisager, en effet, un droit à la bêtise, alors que la bêtise est ce que, depuis tout petit, on nous interdit de faire ? « Ne fais pas de bêtise(s), sinon tu auras une fessée ! », « arrête de dire des bêtises », etc. : qui ne s’est jamais entendu dire ça ? La bêtise est, si on se réfère donc à l’usage le plus courant de ce mot, du côté de ce qu’il ne faut pas faire, à moins d’être réprimandé, puni. Employer le mot de « bêtise » renvoie toujours, semble-t-il, à un jugement de valeur négatif sur une action ou sur une parole, un discours. ...
Voir le corrigéLe sujet nous invite à nous interroger sur les rapports entre le droit, pris en général, et l'histoire. Il ne s'agit donc pas seulement du droit positif, mais de tout le droit. Ie, à la fois du droit entendu comme système ordonné de règles normatives édictant ce qui est permis et défendu, et du droit entendu comme exigence de la raison, correspondant soit à une conscience morale, à un idéal de justice, ou à un droit dit "naturel".
Voir le corrigéSous-entendu : ça paraît aller de soi mais ce n’est peut-être pas le cas !
Distinguer temps mathématique et temps vécu : l’un existe hors de moi et pas dans ma pensée, l’autre n’existe que dans ma pensée.
Voir le corrigéL’intitulé du sujet nous demande si le passé peut revivre : dès l’abord, on a envie de se demander si on n’aurait pas affaire ici à un énoncé auto contradictoire, dépourvu de sens. En effet, ce qui est passé, n’est-ce pas ce qui n’a plus d’être, ce qui n’est plus, et ne sera jamais plus ? Comment peut-on croire que le passé peut revivre, au sens où il pourrait être de nouveau ?...
Voir le corrigéAvertissement : En général on ne peut vous donner au bac des sujets de cette forme (non interrogatif) ; cependant, votre professeur pourrait juger bon dans l'année de vous donner ce type de sujet ; en effet, c'est un très bon entraînement qui vous apprend à conceptualiser et qui vous apprend également à traiter les sujets du genre : "faut-il opposer ... ?"
Voir le corrigéNe pas faire : remplacer la question posée par "les mots cachent-ils nos idées"?
-Il aurait fallu définir les termes au lieu de se précipiter : un mot est un signe linguistique; il sert à communiquer avec les autres, i.e., à exprimer ce qu'on pense certes; mais avant tout, signe qui désigne soit un sentiment, soit une idée précise, soit une chose (=quelque chose d'extérieur à nous, la réalité, le monde)...
Voir le corrigéIl paraît au premier abord absurde de chercher à remettre en cause ce qui nous paraît bien être une évidence : que les théories scientifiques décrivent la réalité. Par exemple, si on pense à la théorie galiléenne du mouvement, qui recourt au concept d’inertie, il paraît non douteux que cette théorie nous dit, mais de façon plus exacte que notre expérience quotidienne, comment se comportent réellement les corps dans le monde. Pourtant...
Voir le corrigéLe fait même de se demander si l’expérience instruit présuppose que l’expérience entretient, avec l’instruction, un rapport problématique. Elle ne serait peut-être pas à même de nous instruire. Mais qu’est-ce que l’expérience ? N’y a-t-il ...
Voir le corrigéL’oeuvre d’art, produit du génie créateur de l’homme, a souvent prétendu être un moyen d’atteindre un absolu, qui est de l’ordre du suprasensible, et des valeurs humaines les plus hautes. Ainsi, quand nous nous servons du terme "oeuvre d’art", nous nous en servons avant tout, non comme d’un terme descriptif ...
Voir le corrigéPeut-on :
a) possibilité physique/réelle : est-ce possible, ou est-ce impossible au sens où ce serait absurde de le dire ? (la nature ontologique de l'histoire le permet-elle?)
b) a-t-on le droit : est-ce moral ou immoral de dire ça ?
L’histoire :
a) devenir historique de l’humanité...
Voir le corrigéInconscient : ici : on parle de l'inconscient comme entité psychique réelle; c'est donc l'inconscient de Freud.
Parle : l'inconscient est mis en rapport avec la notion de langage. Définir le langage : a) comme mode de communication ou d'expression de nos pensées ou sentiments à autrui, et b) comme langue, système différencié de signes servant à a). On parle en un sens très large quand on parle sans recourir à une langue, donc à des mots.
Voir le corrigéOn peut considérer le doute comme inséparable, et même constitutif, de toute véritable entreprise philosophique. De Socrate à Descartes, en passant par les sceptiques, en effet, on retrouve ce doute....
Voir le corrigéPeut-on : est-ce possible? Possibilité physique ou morale? Peut-on signifie en effet soit :
1) est-ce possible, ie, y a-t-il ou non des obstacles à ce qu’on le fasse.
2) a-t-on le droit, est-ce permis, etc.
Voir le corrigéPeut-on : a) a-t-on la capacité (est-ce possible, ou bien est-ce une contradiction) ; b) a-t-on le droit ; est-ce un devoir. NB : la question « peut-on » sous-entend, ici, que l’opinion commune croit qu’il est possible de … et que c’est peut-être en fait impossible, contradictoire.
Voir le corrigéLa question de savoir « pourquoi l’optimiste est dit incorrigible » nous interroge sur la raison d’être d’un fait, ou plutôt, d’une expression habituelle. On ne doit pas se demander si l’optimiste est ou non incorrigible. Demander pourquoi il est dit incorrigible c’est présupposer déjà, en effet, que l’optimiste est dit être incorrigible. Ce n’est pas à proprement parler, toutefois...
Voir le corrigéle fait est-il quelque chose de donné, ou de construit ? Réponse à cette question à travers l'analyse de deux sortes de faits : le fait historique et le fait scientifique.
Voir le corrigéLe sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être (qui se manifeste dans l'epérience du "je suis") et sur les figures possibles de ce rapport...
Voir le corrigé- la question suppose que parler d'êtres inhumains, c'est peut-être exagéré, qu'il ne peut pas y en avoir ou qu'il n'en existe pas.
- il fallait remarquer que cette expression est construite par opposition avec l'expression commune d'être humain :...
Voir le corrigéVoici un corrigé de dissertation dans lequel vous trouverez des conseils de méthode dans les marges du tableau. Je suis partie ici des erreurs des élèves, ainsi que de leurs difficultés (cf. introduction : "ce qu'il ne fallait pas faire" et "comment travailler le développement").
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