Plan
J'ai
essayé de reprendre ce qu'il y avait dans mon cours, en
me demandant, ce que vous devez impérativement faire le
jour du bac : j'ai un cours, toute dissertation me demande d'utiliser
les grandes doctrines ou grands concepts vus dans ce cours : comment
puis-je les utiliser ici ? de même, la problématique
centrale du cours, est-ce que je peux la reprendre ici ?
Pour les L, je pense qu'on peut ici faire quelque chose avec la
notion "autrui", mais avec prudence, n'oubliez pas que
le vivant ce n'est pas seulement l'être humain vivant !
Certains sujets privilégient le mot de "vie"
: il s'agit alors du principe qui anime les êtres vivants,
qui les fait se maintenir "en vie" : on pense immédiatement,
en étudiant ce mot, au vitalisme, je trouve, qui considère
qu'on ne peut rendre compte du vivant sans recourir à quelque
chose "comme" une âme (car la matière peut-elle
s'auto-organiser ? comment expliquer le programme -cf. ADN- sans
suivre une fin, un projet, etc. ? )
Dernière précision sur ce cours
:
- les principales doctrines sont le mécanisme (Descartes)
et le vitalisme (Aristote), on dit ce dernier périmé
aujourd'hui tout en avouant que la vie, le vivant, nous "étonne"
(peut-être pas tous, mais bon... porter un "germe"
d'enfant en soi, quand on attend un enfant, m'a toujours paru
merveilleux !!!);
- le mécanisme est une variante du matérialisme
(terme étudié dans le cours esprit-matière)
Corrigé
Faut-il : est-ce nécessaire ? est-ce moral ?
Objet : quelque chose dont on peut faire ce qu’on veut,
qui n’a aucune valeur particulière, non doué
de raison, ni de conscience (cf. l’en soi sartrien) ; mais
aussi quelque chose d’uniquement matériel
I- La connaissance scientifique n’est-elle pas par nature matérialiste ? N’est-on pas contraint si on veut connaître une chose de la réduire à de la matière, à du mesurable ?
• Cf. le mécanisme contre le vitalisme (Descartes contre Aristote)
préciser que le mécanisme est une variante du matérialisme
En faire un objet c’est s’efforcer de lui enlever toutes les caractéristiques que l’homme ne peut s’empêcher de lui prêter (cf. finalité, projet, qui supposerait l’existence d’une âme, d’une mémoire, qui ferait « pousser », « se reproduire », etc. selon un même schéma, etc.)
II- Pourtant, ne rate-t-on pas alors ce qui fait la spécificité du vivant ? N’oublie-t-on pas que le vivant n’est pas une machine ?
• Cf. Kant contre Descartes : le vivant, tout de même, n’est pas la même chose qu’une machine !
- cf. capacité de se réparer tout seul, de se reproduire, etc.
• N’oublie-t-on pas de s’étonner devant la vie, le vivant ?• Puis, critique du matérialisme scientifique (cours esprit et matière)
- Ces deux dernières idées peuvent être étayées par une critique de la science : elle ne peut prétendre tout connaître !
III- De toute façon, c’est dangereux et immoral
• Expérimentations sur des animaux : n’en faisons pas des objets ! C'est immoral ! Ils souffrent, et son dotés, sinon de conscience réfléchie, d'une forme de conscience (cf. conscience immédiate..); le fait que certains êtres vivants sont doués de conscience fait que nous ne pouvons faire d'eux ce que nous voulons ! ce ne sont pas des choses, des "en soi", cf. Sartre !
• Faire du vivant en général ce qu’on veut sans réfléchir : c'est dangereux !
- (cf. cours technique et travail, dernière partie : contre la rationalité froide de la technique, recours à la bioéthique, réflexion sur nos manipulations sur le vivant et la vie en général (pourquoi pas même de manière plus élargie sur la nature en général, mais alors pas trop longtemps)
- Exemples : le clonage, les utérus artificiels, les OGM, etc.
- où cela nous mène-t-il ? vers la disparition de toute vie sur terre ? et donc de l'humanité ?
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