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Lire Nietzsche : glossaire

Généalogie

page créée le 3/10/2007

 

 

Résumé: ce glossaire n'est pas clos, je le constitue au fil de mes lectures de Nietzsche !!! La plupart des termes sont définis dans la page, sauf ceux qui nécessitent un trop long développement (dans ce cas, ces termes apparaissent en caractères gras)

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Cf. Humain trop humain (1878-82) et Généalogie de la morale (1888).
On peut considérer que cette notion remplace la solution, ou la méthode, de l’Origine de la tragédie.

Deux sens :


1) valeur de l’origine (naissance)

2) valeur des valeurs (critique)

C’est dire qu’à la fois elle interprète et évalue.C’est en général la recherche des filiations.

 

A- C’est un procès de formation (des fictions ou croyances en général).

N. ne se demande jamais “qu’est-ce que c’est” mais “à quels déplacements du désir correspond telle volonté”, ou encore “quels types d’investissements sont au principe de”. Il ne tolère pas les questions d’essence ; sa “méthode” consiste à repérer les divers déplacements dont les concepts sont l’effet second, après-coup, à marquer les différentes représentations où ils se sont exprimés.


Il se demande qui parle derrière ces prétendues catégories du bien et du mal.

Ce à quoi aboutit la méthode de généalogie, c’est à l’impossibilité de tout signifié stable, isolé, donc, à l’absence de tout fondement rigoureux de la vérité métaphysique.

B- On peut considérer que cette méthode a des affinités avec la critique marxiste des idéologies. En effet, l’idéologie, chez Marx, est:

-une production de la pensée abstraite, qui ne voit pas qu’elle est un phénomène conditionné, le résultat d’une médiation;


- l’expression d’une pensée oublieuse de ses assises existentielles;


- elle coupe les idées de leur genèse concrète;


Bref, les idées ne sont pas, pour Marx comme pour Nietschze, des données immédiates mais des produits.


Toutefois, N. s’en distingue en ce que, alors que pour Marx, c’était une praxis matérielle, pour N., la problématique de l’origine est essentiellement une problématique morale.

Les grandes valeurs de l’Occident sont donc pour lui des symptômes, et des signes à interpréter. Il va critiquer les idéaux dominants sur lesquels s’appuie tout homme inconsciemment.

Elle est avant tout création, action; si elle attaque, elle s’oppose pourtant à la vengeance, au ressentiment (cf. Généalogie de la morale).

 

C- L'interprétation de Bearsworth

Selon lui, elle a deux versants :

1) historique (redressement du devenir et renversement de l’ordre du temps)


Cf. début de GM : on analyse l’histoire du concept de bonté; on remonte au noble (social); et montre que l’origine de la morale est immorale (cf. B. pp. 43 et 48). C’est donc une histoire de forces et de stratégies, non quelque chose d’éthique.

2) scientifique (complexification/simplification de la vie)


Par là, elle est une physiologie et une psychologie.


Cf. Gai savoir, 1, t.2, son analyse de l’histoire de la conscience : la conscience sort du devenir; elle est un effet de l’évolution mais sans cause primordiale; bref, elle émerge de l’accumulation des évènements. C’est une histoire de répétition. La conscience est sur le même plan ontologique que toute autre partie de l’organisme. L’évolution d’une chose est la production d’une succession constante de forces.


1) et 2) se réunissent en ce qu’on a une analyse énergétique des forces (destruction de la métaphysique en termes de forces), de différences des forces (donc, en termes de pulsions, d’affects, d’instincts); ce qui les différencie, ce sont leurs directions, leur quantité, et le milieu d’autres forces


 

 

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