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Lire Nietzsche : glossaire

Socrate

page créée le 3/10/2007

 

 

Résumé: ce glossaire n'est pas clos, je le constitue au fil de mes lectures de Nietzsche !!! La plupart des termes sont définis dans la page, sauf ceux qui nécessitent un trop long développement (dans ce cas, ces termes apparaissent en caractères gras)

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Pour N., c’est avec Socrate que commence la décadence de la philosophie : au lieu de se fier à la sûreté du corps et à ses instincts, il a préféré la raison et la dialectique, ie, il a réprimé la nature, et sur-estimé la raison.


Socrate n’est donc pas, et c’est là la “leçon” de Origine de la tragédie, un commencement, mais une fin, laissant dans l’ombre ce qu’on juge être la véritable tradition héllénique, la lignée dionysiaque, de Théognis à Eschylle.


On peut dire que Nietzsche a fait de Socrate le contre-type de sa philosophie.

  • La naissance de la tragédie.

C’est lui qui s’oppose au tragique, ou par lequel le tragique meurt (et non pas Apollon!). Opposition du non et du oui, de la négation de la vie et de son affirmation.


Il apparaît comme étant le complice d’Euripide, en tant qu’il a voulu corriger le réel, le manque de clarté consciente, la puissance de l’illusion; il est le “phénomène le plus équivoque de l’antiquité”.
Le schématisme logique triomphe donc ainsi que ses actes, qui sont défendus par des motifs et des contre-motifs.


Il est défini par un étrange renversement, dans le par.13 : “l’instinct devient critique, et la conscience créatrice” ; cf. aussi par.15 : en étant l’homme théorique, il est le seul vrai contraire de l’homme tragique -de l’artiste. Alors en effet que l’artiste aime la vérité cachée, l’homme théorique se complait dans la découverte de la vérité.


Socrate ne croit pas que la tragédie puisse dire la vérité. Les zones dionysiaques de la tragédie disparaissent à jamais sous l’optimisme de la dialectique.


Toutefois, comme le montre Deleuze (p.15), ce thème ne se développe pas ici librement -ceci du fait que l’aspect affirmatif de la tragédie n’est pas encore suffisamment dégagé. Avant donc que cette vraie opposition puisse se dégager, il faudra d’abord que N. estompe ou même fasse disparaître l’opposition D. et A.; et également qu’il cesse de considérer S. comme une sorte de héros typique. La négation de la vie ne trouve pas encore, ici, toute sa force dans S.

La civilisation socratique est celle de l’opéra.


Préface, 1 : le “socratisme de la morale” (a tué la tragédie)
p.80 : socratisme esthétique
p.82 : Socrate comme “deuxième spectateur qui ne comprenait pas la tragédie antique”
p.83 : adversaire de Dionysos
p.91 : type de l’homme théorique
p.103 : “Socrate musicien”
p.140 : l’optimisme socratique

 

  • Le crépuscule des idoles

cf. “le problème de Socrate”.


Socrate a inventé dans la pensée occidentale l’évidence du mal -par là on voit que la cible de Nietzsche est le Socrate mis en scène dans le Phédon, et dans la République. Le Socrate de Nietzsche ne se présente pas comme le fondateur du discours éthique mais comme étant en rapport avec l’extase religieuse et la révolte qu’elle traduit. N. privilégie donc chez lui le dualiste.


Il affirme l’existence radicale du mal ; contre laquelle l’âme va se révolter, en inventant une autre vérité, celle du monde intelligible, monde du salut et de l’éternité.


La dialectique de Socrate est essentiellement, pour N., un art d’imposer sa volonté, et elle suppose que le vrai doit être dévoilé (ie, elle le prend comme une chose en soi).

 

 

 

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