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             DOSSIER 
              THEMATIQUE : CINEMA ET PHILOSOPHIE 
            Filmographie 
              sur le thème de l'identité personnelle, de la mémoire, 
              de la folie 
            page 
              créée le 04/06/2004 
            dernière 
              modification : le 27/ 06/ 2004 
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                  Résumé: cinéma et philosophie peuvent-ils 
                      faire bon ménage ? l'image et le concept sont-ils, 
                      malgré (ou après) Platon réconciliables 
                      ? vous trouverez ci-dessous des réponses à 
                      cette problématique, à travers : 
                    
                      - des 
                        exemples de films, accompagnés d'une bibliographie 
                        permettant de réfléchir sur une question 
                        philosophique précise
 
                      - quelques 
                        textes philosophiques qui réfléchissent 
                        ou permettent de réfléchir sur le cinéma 
                        et la philosophie
 
                      - une 
                        sitographie recensant les sites apportant de réelles 
                        analyses 
 
                     
                    Ce dossier s'adresse aux passionnés de cinéma 
                      et/ ou de philosophie, mais également, aux professeurs 
                      animant, au lycée, les TPE, ainsi qu'à leurs 
                      élèves  
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             liens associés 
            - dissertation 
              : Art et philosophie 
            - dissertation 
              : L'oeuvre d'art peut-elle 
              manifester un absolu ?  
              
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          La 
              mémoire, l'identité personnelle, la folie 
            
              - Michel 
                Gondry, The eternal sunshine of spotless 
                mind (2004) 
                 
                
                  -  
                    
l'histoire 
                      : Après que son ancienne petite amie, Clementine 
                      (Kate Winslet), ait utilisé impulsivement un procédé 
                      nébuleux réussissant à l’effacer 
                      complètement de sa mémoire, Joel Barish (Jim 
                      Carey) décide d’utiliser la même technique 
                      pour faire de même avec elle. Le problème est 
                      qu’en cours de route, ce dernier désirera faire 
                      marche arrière et tentera de garder au moins un dernier 
                      souvenir de Clementine. 
                    
                      - panorama 
                        : critique 
                        rédigée par Jean-François Vandeuren 
                        
                          - Question 
                            philosophique : 
                            a-t-on 
                            le droit d'effacer les souvenirs pénibles ? 
                            (Steven Rose, The Guardian, in Courrier 
                            international, semaine du 3 au 9 juin 2004, pp.52-53)
 
                         
                       
                     
                   
                 
               
             
              
            
              - Zabou 
                Breitman, Se souvenir des belles choses 
                (2001) 
                
                  - le 
                    site du film
 
                  - l'histoire 
                    
                      - Question 
                        philosophique: que perd-on quand on perd la mémoire 
                        ? Perd-on seulement la capacité de s'orienter dans 
                        le monde, ou bien ne se perd-on pas soi-même ? 
                        
                      
 
                     
                   
                 
               
             
              
            
              - David 
                Lynch, Lost Higway (1997) 
                
                  
                    - Cadrage 
                      : un article du cinéaste Peter Chung : What if 
                      i could be another person ? 
 
                   
                 
               
              - Hitchcock, 
                 Pas de Printemps pour Marnie 
                (1964) 
                : un thriller psychologique 
                
                  
                    - Pourquoi 
                      un « thriller psychologique » ? Parce que l’énigme 
                      à percer = les angoisses obsessionnelles du personnage 
                      principal, Marnie
 
                    - Le 
                      personnage de Marnie : elle souffre de nombreuses phobies 
                      (peur de l’orage, peur du contact avec les hommes, 
                      crises d’hystérie quand elle voit du rouge), 
                      et est kleptomane. Ignorant la cause de ses pulsions de 
                      voleuse, elle ne parvient pas à se maîtriser. 
                      
 
                    - Le 
                      film nous dévoile peu à peu les « raisons 
                      » de ses angoisses, avant l’apogée de 
                      la « scène du meurtre », dans laquelle 
                      Marnie parvient à revivre le traumatisme qui a causé 
                      ses troubles : 
 
                    
                      
                        -  
                          Le rapport difficile avec sa mère : Marnie aime 
                          beaucoup sa mère mais se sent rejetée 
                          par elle ; ses peurs et angoisses apparaissent, se dévoilent, 
                          et évoluent à l’occasion des visites 
                          qu’elle lui rend ; on se rend compte que les vols 
                          ont une relation avec elle, qu’ils sont un moyen 
                          de fuir le milieu familial, et de se faire aimer de 
                          sa mère
 
                        -  
                          Le père absent : cf. scène de la chasse 
                          à courre : le cheval est le symbole du père 
                          absent ; à la fin, elle le tue, ce qui permettra 
                          à Marnie de revivre un élément 
                          de sa vie qu’elle a refoulé, pour, bientôt, 
                          revivre la scène du meurtre
 
                        -  
                          La scène du « viol » durant la lune 
                          de miel : peur des marins, des hommes, etc. 
 
                        - Deux 
                          scènes « psychanalytiques » : après 
                          le cauchemar de Marnie, son mari l’ "analyse"; 
                          la scène du meurtre : guérison de ses 
                          symptômes à travers la remémoration 
                          de leurs causes
 
                       
                     
                   
                 
                 
                    
                 
               
              
             
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