Archives de catégorie : Exercices

Dissertation : Peut-on dire « à chacun son opinion »? (706, 708, 711)

En vue de votre première dissertation à rendre début novembre, dont l’intitulé est « Peut-on dire « à chacun son opinion »?, voici, ci-dessous, des pistes de lectures et recherches.. cette page sera actualisée chaque semaine jusqu’aux vacances si je trouve de nouveaux documents.

 

  • Documents que je vous conseille de lire et exploiter :
  • Textes-relativisme : lisez les 3 textes du document ci-joint, et demandez-vous : 1) quelle est la thèse de l’auteur ? ; 2) cette thèse est-elle pour ou contre le relativisme ? et par conséquent le texte vous permettrait-il de répondre oui ou non à la question de dissertation ?
  • Corrigé du travail préparatoire à la dissertation esprit critique-relativisme exo : dans ce document, vous avez les réponses aux questions précédentes; vous pouvez largement utiliser ces documents pour argumenter dans votre dissertation.

A lire aussi:

  • Montaigne, Des cannibales
  • Montesquieu, Lettres persanes
  • Descartes, Méditations Métaphysiques, Méditation 1

Dans le cours :

  • Tout ce qui a été fait en cours peut être repris ! (y compris ce que l’on va faire les prochaines semaines)
    • Cours intro philo, notamment le texte de Platon, Gorgias, sur la définition d’un débat ou dialogue
    • Platon, République, Livre VII, l’allégorie de la caverne
    • le scepticisme
    • le malin génie de Descartes
  • Lire le corrigé « Penser et avoir une opinion, est-ce la même chose ? » (dans fascicule méthodologie)

Cours politique et morale 2021- séries générales (notions du programme : devoir, Etat, justice, liberté, bonheur)

Voici le cours sur les notions suivantes : devoir, justice, Etat, liberté. Titre : Avons-nous le droit de désobéir aux lois ? Les lois sont-elles toujours justes ?

Cours morale et politique 2018 (ne tenez pas compte de l’année !)

Exercice : la distinction politique et morale : https://www.philocours.com/blog/?p=511

Partie I

 

 

  • Pb soulevés :

Marx-Critique droits de l’homme

Partie II (Hobbes)

-(du début à 2, 05 mn) : définition générale et fonction de cette expression

  1. qui utilise le terme de contrat social ? quelle est la définition de cette expression? à quoi sert ce concept ?
  2. pourquoi ce concept  suppose-t-il le concept d’état de nature ? quelle est la définition de cette expression ? à quoi s’oppose-t-il et a-t-il réellement existé ?

-(2, 05 à 3, 35 mn) : approfondissement à travers le contrat social chez Hobbes (16e) :

  1. précisez vos réponses aux questions précédentes;
  2. puis résumez  la philosophie politique de Hobbes, en précisant ce qu’est pour lui l’état de nature ; et comment se passe le contrat social

-(10,06 mn  à la fin) : en quoi ce concept est-il encore d’actualité ?

tableauhobbes1 comme état de guerre

tableauhobbes2

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  • Conséquence : le positivisme juridique (lire cours partie IIB)

Partie III – Réunification droit et morale, un devoir !

 

Méthodologie du commentaire de texte séries générales

  documents  au sujet  de la méthode du commentaire de texte.

  • « Boîte à outils » du commentaire (grands principes, plan de l’intro, etc.) : Boite outils texte

Quelques grands principes :

  • le but est de dégager la thèse de l’auteur et le plan ordonné du texte; le plan du devoir sera calqué sur le plan du texte; la thèse sera amenée par une question, et problématisée
  • vous n’avez pas à faire de biographie de l’auteur, ce n’est pas de l’histoire de la philosophie; si vous connaissez des éléments sur l’auteur, utilisez les, mais sinon, ne faites pas de recherches, c’est inutile
  • pour éviter la paraphrase, ne vous contentez pas de le citer, mais après avoir cité les éléments ou phrases qui vous paraissent pertinent(e)s, posez des questions. (Pourquoi dit-il que ?). Vous expliquez alors le texte à travers des éléments/ concepts du cours, votre culture générale,, etc.
  • vous devez définir les concepts centraux du texte (surtout s’ils font partie du programme, comme la conscience, la raison, la science, etc.)

 

 

Devoir facultatif séries générales : dégager l’apport de la philosophie dans la vie sociale et politique à partir d’un débat télévisé sur le coronavirus

Le travail facultatif qui vous est proposé ici vous demande de réfléchir à l’apport de la réflexion philosophique dans la vie sociale et politique.

Dates de remise du devoir par classe :

  • 706 : 8/10
  • 708 : 9/10
  • 711 : 9/10
  • Visionnez le débat qui oppose un philosophe et un médecin au sujet du coronavirus, du masque, et du confinement. Ce débat a eu lieu en avril 2020 dans l’Emission « C’est à vous« .  Lien : www.youtube.com/watch?v=moaXjBOEvco
  • Puis répondez aux questions suivantes (NB :  Les deux dernières questions seront donc les plus importantes (car les autres demandent de restituer les arguments en présence dans le débat que vous aller voir/ écouter).

Qu 1 : Quand Comte-Sponville soutient que le coronavirus, « ce n’est pas si grave », que veut-il dire ? -Relevez ici les 3 grandes étapes de son argumentation.

Qu 2 : Que lui rétorque le médecin ?

Qu 3 : Comte-Sponville montre enfin, en réponse à la réfutation, que le médecin, comme la société, comme les politiques, n’ont pas réfléchi au fond du problème : quel est précisément le fond du problème ? A quoi n’ont pas réfléchi les « non philosophes » ?

Qu 4 :  En quoi le discours de Comte-Sponville est-il philosophique ? Et surtout, en quoi cela montre-t-il l’importance cruciale de la philosophie dans la vie courante ? (appuyez-vous notamment sur le cours d’intro à la philosophie, partie IB+IC)

Qu 5En quoi le discours de Comte-Sponville confirme-t-il le caractère politique de la philosophie ? (appuyez-vous notamment sur le cours d’intro à la philosophie, partie IA)

NB : les questions 4 et 5 doivent être argumentées et peuvent être traitées « ensemble », car elles ont un point commun : la vie courante.

Continuité pédagogique covid-19 semaine 5 – classes 761 et 772- le droit et la justice (Hobbes)

Partie II- Non, nous n’avons pas le droit d’obéir aux lois (le positivisme juridique de Hobbes)

Travail sur le droit Hobbes

Après avoir lu le cours sur Hobbes, répondez aux questions suivantes (pour le 6 mai avant 14h00 car je ferai le bilan avec les 772 ce jour là à 14h15)

  • Qu 1 : définir la distinction entre « état de nature » et « état civil »
  • Qu 2 : comment vivrait-on dans un état de nature ? (serait-on heureux et libres ?)
  • Qu3 : pourquoi selon Hobbes faut-il un Etat fort ?
  • Qu 4 : selon vous, et selon tous les éléments du cours, l’Etat selon Hobbes est-il totalitaire ?
  • Qu 5 : êtes-vous d’accord avec cette conception ?

La distinction politique et morale

1) définissez les termes de « politique » et de « morale »

2)  selon l’opinion commune, quelles relations entretiennent la politique et la morale ? et selon vous, de manière spontanée ?

 3)  qu’est-ce que le machiavélisme ?

 4)  lisez les deux textes de Max Weber (ci-dessous) :

– texte 1 : comment Weber définit-il l’Etat ? selon vous, quelles conséquences faut-il alors en déduire quant aux relations entre la politique et la morale ?

– texte 2 : résumez la distinction entre l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité ; quelle éthique est selon vous applicable aux hommes politiques ?

5) Après avoir réfléchi et lu ces textes, pensez-vous que la politique doit être morale ?

Machiavel, Le prince, (1515) chapitre 18 : Comment les princes doivent tenir leur parole.

Chacun comprend combien il est louable pour un prince d’être fidèle à sa parole et d’agir toujours franchement et sans artifices. De notre temps, néanmoins, nous avons vu de grandes choses exécutées par des princes qui faisaient peu de cas de cette fidélité et qui savaient en imposer aux hommes par la ruse. Nous avons vu ces princes l’emporter enfin sur ceux qui prenaient la loyauté pour base de toute leur conduite. On peut combattre de deux manières : ou avec les lois, ou avec la force. La première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes; mais, comme souvent celle-là ne suffit point, on est obligé de recourir à l’autre : il faut donc qu’un prince sache agir à propos, et en bête et en homme. (…) Le prince, devant donc agir en bête, tâchera d’être tout à la fois renard et lion : car, s’il n’est que lion, il n’apercevra point les pièges ; s’il n’est que renard, il ne se défendra point contre les loups ; et il a également besoin d’être renard pour connaître les pièges, et lion pour épouvanter les loups. Ceux qui s’en tiennent simplement à être lions sont très malhabiles. Un prince bien avisé ne doit point accomplir sa promesse lorsque cet accomplissement lui serait nuisible, et que les raisons qui l’ont déterminé à promettre n’existent plus : tel est le précepte à donner. Il ne serait pas bon sans doute, si les hommes étaient tous gens de bien ; mais comme ils sont méchants, et qu’assurément ils ne vous tiendraient pas leur parole, pourquoi devriez-vous tenir la vôtre ? (…) Au surplus, dans les actions des hommes (…), ce que l’on considère, c’est le résultat. Que le prince songe donc uniquement à conserver sa vie et son Etat : s’il y réussit, tous les moyens qu’il aura pris seront jugés honorables et loués par tout le monde. Le vulgaire est toujours séduit par l’apparence et par l’événement : et le vulgaire ne fait-il pas le monde? De notre temps, nous avons vu un prince qui jamais ne prêcha que paix et bonne foi, mais qui s’il avait toujours respecté l’une et l’autre, n’aurait pas sans doute conservé son Etat et sa réputation.

 

Max Weber, Le Savant et le politique ( 1919), trad. J. Freund, E. Fleischmann et É. de Dampierre, Éd. Plon, coll. 10/18, p. 124. Le monopole de la violence légitime

S’il n’existait que des structures sociales d’où toute violence serait absente, le concept d’État aurait alors disparu et il ne subsisterait que ce qu’on appelle, au sens propre du terme, l’ « anarchie »1. La violence n’est évidemment pas l’unique moyen normal de l’État – cela ne fait aucun doute -, mais elle est son moyen spécifique. De nos jours la relation entre État et violence est tout particulièrement intime. Depuis toujours les groupements politiques les plus divers – à commencer par la parentèle2 – ont tous tenu la violence physique pour le moyen normal du pouvoir. Par contre il faut concevoir l’État contemporain comme une communauté humaine qui, dans les limites d’un territoire déterminé – la notion de territoire étant une de ses caractéristiques -, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime.

1 au sens “propre” ou étymologique : où il n’y a pas de pouvoir.

2 Famille au sens élargie, ensemble des parents.

 

Max Weber, Le Savant et le Politique (1919), trad. J. Freund revue par E. Fleischmann et É. de Dampierre,  colt. «Bibliothèques», 1963, p. 206-207. Éthique de conviction et éthique de responsabilité

  « Il est indispensable que nous nous rendions clairement compte du fait suivant: toute activité orientée selon l’éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et irréductiblement opposées. Elle peut s’orienter selon l’éthique de la responsabilité ou selon l’éthique de la conviction. Cela ne veut pas dire que l’éthique de conviction est identique à l’absence de responsabilité et l’éthique de responsabilité à l’absence de conviction. Il n’en est évidemment pas question. Toutefois il y a une opposition abyssale’ entre l’attitude de celui qui agit selon les maximes de l’éthique de conviction – dans un langage religieux nous dirions : « Le chrétien fait son devoir et en ce qui concerne le résultat de l’action il s’en remet à Dieu» – et l’attitude de celui qui agit selon l’éthique de responsabilité qui dit: « Nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes. » Vous perdrez votre temps à exposer, de la façon la plus persuasive possible, à un syndicaliste convaincu de la vérité de l’éthique de conviction que son action n’aura d’autre effet que celui d’accroître les chances de la réaction, de retarder l’ascension de sa classe et de l’asservir davantage, il ne vous croira pas. Lorsque les conséquences d’un acte fait par pure conviction sont fâcheuses, le partisan de cette éthique n’attribuera pas la responsabilité à l’agent, mais au monde, à la sottise des hommes ou encore à la volonté de Dieu qui a créé les hommes ainsi. Au contraire le partisan de l’éthique de responsabilité comptera justement avec les défaillances communes de l’homme (car, comme le disait fort justement Fichte–, on n’a pas le droit de présupposer la bonté et la perfection de l’homme) et il estimera ne pas pouvoir se décharger sur les autres des conséquences de sa propre action pour autant qu’il aura pu les prévoir ».

Aide pour le sujet de dissertation « Faut-il fixer des limites à l’esprit critique ? » (731, 732, 721)

Bibliographie :

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 18

Descartes, Discours de la méthode, 3e partie (la « morale par provision ») = cf. petit cours sur mon site

Kant, Qu’est-ce que les Lumières (petit cours sur mon site)

Levi Strauss, Race et histoire (petit cours sur mon site dans le cours « autrui)

Locke, Lettre sur la tolérance

Platon, Apologie de Socrate

Voltaire, Dictionnaire philosophique, article « tolérance » (voir encore une fois mon cours sur autrui sur mon site)

Copies de philosophie sur mon site :

Bonne copie d’élèves : « Pourquoi faut-il assumer le risque de penser par soi-même? »

Corrigé de dissertation : « Peut-on douter de tout ? »

 

 

Cours rapide sur la technique séries technologiques (peut servir aux ES)- cours n°2 bac

J’ai fait l’essentiel de la fiche sur Prométhée avec les 751, 761… mais les 762 ne l’ont pas faite car il y a eu ces fameux blocus. Quelques rappels dans le cours « technique STG », qui renvoient au cours nature et culture

Fiche préparation tec-Prométhée

Technique STG